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Cet homme est en train de courir sur le toit d’un immeuble parisien près de la Bastille. Pour mieux vous en rendre compte, regardez le sur la vidéo ci-dessous. Un homme ou une femme d’ailleurs ? Au début il ou elle marche comme une femme. Ensuite, c’est discutable.

A priori, il s’initie à ce que l’on appelle le parkour voire le free running. Deux disciplines qui s’articulent autour de l’art du déplacement.

Le Parkour est, à l’origine, un sport individuel associé à de la grimpe urbaine dont le but principal est de relier un point A à un point B en trouvant son chemin parmi une multitude de possibilités techniques.

Créé au début des années 1990 par le Français David Belle, les pratiquants, appelés traceurs, utilisent uniquement leurs capacités corporelles pour se déplacer. Courir, sauter, grimper, ­ramper, rouler, se suspendre…..Leur devise « être et durer ».

Le parkour s’est démocratisé grâce au cinéma (Banlieue 13, Casino Royal, Prince of Persia…), à la télé (Ninja Warrior, Ultimate Beastmaster…) et You Tube. Et il existe des écoles au Danemark.

Le free running est ­apparu plus tard et aujourd’hui les pratiques se mêlent.

Pour reprendre les mots de Yohann Leroux : (lemonde.fr)athlète mondialement connu et qui vit de cette discipline.

« Le parkour, c’est la méthode. L’entraînement, l’efficacité physique pure, la performance. Le free running, c’est le côté freestyle de la discipline. On fait des figures, des gros sauts, on utilise des barres. C’est un sport très personnel. Tu peux en faire ce que tu veux en mélangeant les styles, en inventant des figures. »

Les toits des grandes villes, un terrain de jeu.

Rien à voir avec les adeptes de la toiturophilie qui aiment se promener sur les toits des immeubles, des monuments, des parties hautes des églises, (on l’a évoqué au moment de l’incendie de Notre-Dame) ou des grues, souvent munis d’un appareil photo. Histoire de prendre de la hauteur en regardant la vie de la ville de haut.

Là aussi, il faut une sacrée dose d’audace et une bonne condition physique pour escalader un échafaudage placé sur le flanc d’un immeuble pour avoir accès à son toit par exemple.

Mais cela me rappelle la première fois que j’ai vu un homme planté sur un toit. Et ce n’était ni un adepte de la toiturophilie, ni un adepte du parkour ou du free running.

Mais un policier tout simplement. Un tireur d’élite. Là aussi, ironie du sort, nous étions boulevard Voltaire, près de la République. Autre temps, autres moeurs. Il avait été acclamé par la foule qui s’était mise à scander « Merci ».

Sa silhouette se détachait dans le ciel comme celle d’un justicier. La foule ?C’était un dimanche de janvier 2015 lors de la manifestation républicaine organisée après l’attentat contre Charlie Hebdo et la prise d’otages dans un super marché casher.

La Femme Qui Marche avec /Na Huang/ leplus.nouvelobs.com

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