souffrez vous de nomophobie ?

Nomophobie ou forte angoisse à l’idée de perdre votre portable ou d’en être privé plus d’une journée . Nomophobie, une contraction de l’expression anglaise no mobile phone  phobia. Une phobie qui touche ceux d’entre nous les plus “accro” aux réseaux sociaux. En France, le Centre de traitement du stress et de l’anxiété, situé à Lyon, soigne cette pathologie.

Or une nouvelle étude, réalisée par l’Isped, remet sur le devant de l’actualité les risques liés à l’utilisation d’un portable, et établit un lien accru entre certains types de cancer du cerveau et sa trop grande utilisation, au delà de 15 heures par semaine. Autrement dit une demi heure par jour

Pas plus d’une demi heure de téléphone portable par jour. Faites vite vos comptes ! Bien sûr cela ne veut pas dire que tous les gens qui téléphonent vont avoir une tumeur au cerveau !

Le phènomène s’est amplifié avec les smartphones et les forfaits illimités.  “Où suis-je? Quels restaurants à proximité? Vite que j’achète mon billet de train pour ce week-end”. Cela dit passer des sms à longueur de journée n’a rien à envier à la nomophobie !,

Voilà ce que disait il y a déjà 10 ans, Phil Marso, auteur du premier livre rédigé en sms, “Pa sage a taba vo SMS (Éditions Megacom-ik), et instigateur de la Journée mondiale sans téléphone portable : “On est dans une société robotique où on doit faire plein de choses à la fois. Une partie de la population pense que si elle n’est pas connectée, elle loupe quelque chose. Il faut donc réagir tout de suite pour ne rien rater. Les gens n’ont plus de patience”.

Privilégiez le kit mains libres et ne collez jamais votre oreille à votre portable avant que votre correspondant ait décroché !

L’ étude, publiée par la revue « Occupational and Environmental Medicine » a été menée auprès de personnes atteintes de gliomes et de méningiomes. L’Isped,est l’Institut de santé publique d’épidémiologie et de développement  de l’université de Bordeaux. Les vendeurs et les commerciaux seraient les plus touchés, et les risques plus accrus chez les enfants.

 

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