Grâce à Hélène D., je me régale du livre « Une très légère oscillation » en collection Pocket, de Sylvain Tesson. En fait le journal qu’il a tenu de 2014 à 2017.
Je le picore…. Je le savoure. Je le prends au hasard. Je lis, je relis. Il va rester sur ma table de chevet.
Des réflexions courtes et lumineuses qui illustrent si parfaitement la définition du talent que donne Tolstoï et que Tesson rappelle dès le début de ses écrits. » le talent est la faculté de concentrer son attention sur tel ou tel objet et d’y voir quelque chose de nouveau, quelque chose que les autres ne voient pas. »
Et Tesson, géographe, grand voyageur, grand aventurier, adepte de l’escalade, y fait quelques fois allusion au bassin d’Arcachon qui apparaît comme un havre.
Ce passage là, page 169, m’a fait penser aux jours de février 1977 où je suis allée, hagarde, de Léningrad en U.R.S.S directement sans passer par Paris à la principauté de Monaco où se tenait un festival de productions pour la télévision.
Une très légère oscillation. Journal 2014-2017. Sylvain Tesson. Pocket.
