L’appareil de British Airways commence sa descente sur New York. Il est 16 H 20. Il doit traverser une épaisse couche de nuages pour atterrir à l’aéroport de Newark.
Soudain, comme un tableau, surgissent des nuages Manhattan et ses tours. Manhattan fière, élancée. Ses tours rosies par la lumière du coucher du soleil. C’est magnifique et cela vous prend aux tripes.
Le lendemain matin, ces mêmes tours disparaissent dans l’atmosphère ouatée du brouillard et de la pluie. Aujourd’hui encore, on garde à l’esprit le 11 septembre. C’est donc là que les terroristes ont frappé. Le quartier n’a pas encore pansé ses plaies. Il n’est pas encore entièrement reconstruit. La tour One World Trade Center trône elle, la plus haute de New York. Mais elle a du mal à trouver preneur signale le Guide du Petit Futé et on comprend aisément pourquoi.
Le centre commercial de la gare routière imaginé par Santiago Calatrava, en travaux lui aussi, se dresse déjà comme une sculpture entre les gratte-ciels.
Au milieu des travaux, le mémorial se compose d’un parc avec deux bassins carrés situés à l’emplacement des deux tours détruites.
Deux bassins magnifiques, austères, émouvants, alimentés par des chutes d’eau qui coulent le long des murs. Deux blocs carrés en leur centre, encastrés, dans lesquels s’écoule l’eau. Ce mouvement censé représenter la chute des tours jumelles.
L’eau qui se recycle représentant également la mémoire du peuple Américain « Le temps passe mais nous n’oublierons jamais ».
Le surlendemain, une autre vue de Manhattan, le beau temps retrouvé. Elle est peu signalée dans les guides. Nous sommes seuls. Rapprochez vous de l’East River dans le quartier de Bedford à Brooklyn.
Gerodias
J’ai déjeuné avec Santiago Calatrava à Los Angeles avec Steve Morris quand ils travaillaient ensemble à l’aéroport de L.A.
J’adore ce qu’il fait.