Des amoureux qui se bécotent. Des vieux qui regardent la vie passer dans leur village. Des parents qui surveillent dans un jardin leur progéniture. Sur un trottoir, une femme qui s’assoit pour reprendre son souffle. La semaine dernière, dans le Marais à Paris, La Femme Qui Marche a cherché, sans en trouver, un banc public pour s’y arrêter !
Au fond, à quoi ça sert un banc public ?
En 2015, à créer des nuisances ?
Les bancs publics serviraient aux marginaux et aux SDF à se regrouper en s’y installant à plusieurs. D’après l’association écologiste Frene 66, à Perpignan, la ville en aurait du coup supprimé la plupart le mois dernier. Et de citer un exemple au moins, où cela résulte de la plainte des habitants d’un immeuble incommodés par le bruit.
L’adjoint au maire UMP en charge de l’urbanisme, admet la volonté de modifier des aménagements qui peuvent générer des nuisances. Il reconnaît la suppression de 5 ou 6 bancs. Des associations de riverains ayant dénoncé des nuisances nocturnes venant de toutes sortes de gens et pas seulement de SDF. La ville a pris la décision de les remplacer par d’autres. Des bancs à une SEULE place où l’on pourra se reposer dans la journée mais qui n’inciteront pas à s’entasser ou à se vautrer !
On ne pourra plus espérer y bavarder tranquillement sans faire de bruit ?
Pas drôle d’être empêché de dormir mais quelle tristesse d’en arriver là ! Cela reste une tragédie qu’un pays comme la France n’arrive pas à régler le problème des sans abris.
A Pyla sur mer, les jolis bancs installés Place Daniel Meller ont tellement plu que certains ont disparu. Envolés ! Les services de la ville ont du les sceller au trottoir pour qu’ils y restent !