Crédit photos Frédéric Rousset.
Hier soir, jeudi, 21 H 30, Place de la République à Paris. La pluie a cessé. Il y a du monde mais sans plus. « Nuit Debout » ne fait sûrement pas le plein ce soir à cause de la météo. Mais l’ambiance y est bon enfant.
On y parle beaucoup de supprimer la propriété privée. Les mouvements libertaires sont là. Un micro circule dans un groupe. On entend mal la personne qui s’exprime. Un orchestre, de la musique, ils sont nombreux à danser. Les marchands du temple sont là aussi qui vendent des falafels, des merguez, des canettes…Une jeune femme a fait le trajet du Luxembourg. Elle voudrait y importer le mouvement. En se promenant ainsi sur la place, on ne voit personne suivre la prestation de François Hollande à la télé.
Sous une tente, deux ordinateurs, une clé 4 G, un micro, une console de mixage. TV Debout va émettre sur le net. L’animateur interviewe en traduisant ses réponses une jeune femme qui s’exprime par le langage des signes mais tout près de lui, on n’entend rien.
Vers 22 H 30, des cars de CRS quittent sirène hurlante les abords de la Place de la République. Les CRS déployés au coin du Boulevard Voltaire ont disparu. France Info annonce dans le journal de 23 H que des affrontements ont lieu en marge du rassemblement « Nuit Debout ». On a du mal à comprendre. Sur place on n’a rien vu. La presse expliquera que plusieurs centaines de manifestants cagoulés se sont dirigés vers les Xe et XIXe arrondissements juste après la fin de l’émission « Dialogues citoyens ». Qui sont-ils ? Pour qui roulent-ils? Des casseurs ? Mais qui sont ces casseurs ?
En remontant le Boulevard Voltaire, difficile de ne pas sourire devant la vitrine caillassée du Gan qui affiche le slogan suivant. » Pour vérifier votre protection, Faites le point avec nous « !