Dans le métro, les passagers s’acquittent du paiement normalement. Mais dans le bus, dans un bus standard, que doit-on faire puisque l’on n’a plus accès à l’avant de la voiture pour protéger le chauffeur d’une éventuelle contamination à la COVID-19 ? Dans les bus articulés que l’on appelle aussi accordéon, aucun problème. Il y a plusieurs composteurs.
Lorsque j’ai repris le 72, un bus simple, à Paris la semaine dernière, après le confinement, des passagers m’ont dit : » Non pas la peine de payer. C’est gratuit ».
Ce n’est pas tout à exact.
Hier, Porte de Saint-Cloud, ils montent à 6 en uniforme de la R.A.T.P dans le 289. L’un d’entre eux m’ explique qu’il faut être en possession d’un billet, en cas de contrôle, même si l’on ne peut pas l’oblitérer. J’en ai un que je lui tend et sur lequel il écrit à la main la date, l’heure et le numéro du bus.
Et pour ceux qui n’ont pas de billet sur eux ?
Dans ce cas, il faut avoir un portable et envoyer un sms payant de 2 euros.
Comment ça marche.
Un SMS au 93100 pour les bus en moyenne et grande couronne. Au 93800 pour Paris et la Petite couronne. Ce SMS doit être composé du code qui correspond au numéro de la ligne empruntée (le 289 dans ce cas).
Le ticket est valable une heure sans correspondance. En cas de contrôle, on vous demande de montrer votre écran de smartphone. Les 2 euros sont ensuite prélevés directement sur la facture de téléphone de l’usager.
La mesure a été testée pendant un an et s’est étendue à tout le réseau depuis la Covid-19.
Cela soulage le chauffeur obligé de perdre du temps à vendre un billet à ceux des passagers qui n’en ont pas.
Qui a dit que c’était la fin de la monnaie sonnante et trébuchante ?