Un poisson qui marche. Un rat au nez plat. tchernobyl. des fourmis paresseuses.

Quel lien y-a-t-il entre un poisson à tête de serpent qui marche, un singe qui éternue sous la pluie, un rat au nez plat, Tchernobyl, et des fourmis paresseuses ?  La découverte de scientifiques.

On parle toujours des espèces qui disparaissent. Rarement des nouvelles que l’on découvre. Et pourtant.

Le poisson à tête de serpent qui marche

Il fait partie de l’une des 200 espèces que vient de recenser le Fonds mondial pour la nature dans l’est de l’Himalaya. Il peut respirer de l’air, survivre quatre jours sur la terre ferme et ramper 400 mètres sur un sol humide. le singe qui éternue sous la pluieEn 2010, WWF avait découvert dans le nord de la Birmanie, un singe noir et blanc au nez retroussé qui éternue quand il pleut. Les jours de pluie, il est souvent assis la tête entre les genoux, pour éviter d’avoir le nez rempli d’eau. Il en existe également au Yunnan. Les populations locales le connaissent bien.

 

En fait certains animaux évoluent et vivent depuis des siècles à l’abri de toute influence humaine dans les montagnes très accidentées et les forêts reculées.

Le rat au nez plat.

Ce mammifère présente des caractéristiques jamais vues auparavant. On le trouve là encore dans une région de montagne du centre de l’Indonésie. Outre son nez rose, plat et grand, doté de narines similaires à celles d’un porc, il a de grandes oreilles, une petite bouche et de longues dents de devant. rat au nez platDécouverte signée d’un équipe de scientifiques d’Indonésie, d’Australie et des Etats-Unis. Il se nourrit probablement de vers de terre et de larves d’insectes.

Tchernobyl

Pas de nouvelles espèces mais tout de même !  Près de trente ans après l’accident nucléaire, les élans, les cerfs, les chevreuils, les sangliers et les loups se portent à merveille dans la zone d’exclusion désertée par les humains. Ils sont au moins aussi nombreux que dans les réserves naturelles environnantes non contaminées par la radioactivité ! Les loups eux y sont sept fois plus nombreux ! Et on pense même que les populations d’animaux sont plus importantes aujourd’hui qu’elles ne l’étaient avant.

Les fourmis sont parfois paresseuses.

C’est un coup de théâtre en biologie car cela pourrait avoir des implications pour les sociétés humaines disent les auteurs de cette enquête là. Chez les fourmis, la moitié des individus sont inactifs et passent leur temps à regarder les autres travailler….Cigales alors les fourmis ?

 

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