Une succession de « petits » paradis terrestres.
En remontant au nord de Perth, on passe le tropique du Capricorne. Et au bout d’un millier de km, dont une grande partie dans le bush, Coral Bay et sa plage de sable blanc. On vient ici faire du snorkeling , masque et tuba, dans le lagon, ou de la plongée pour regarder les coraux et nager au milieu des raies mantas. Parfois pas très loin de requins tigre et donc sous l’œil attentif du capitaine du bateau qui nous emmène et du petit coucou qui nous survole pour renseigner les bateaux à la fois sur la présence des raies mais aussi sur celle des requins. Le village est minuscule. Une rue avec de quoi se nourrir et se loger pour toutes les bourses. La plage à perte de vue.
Toute aussi préservée et encore plus spectaculaire, en redescendant vers Perth, Shark Bay, classée au patrimoine mondial. 1500 km de côtes intactes, de péninsules, d’îles et de plages parfois avec des dunes de sable rouge comme celles de Monkey Mia. On reste sans voix en la découvrant. On vient ici du monde entier pour voir les dauphins, les tortues, les requins et les dugongs.
La population des dugongs, estimée dans Shark bay à 14 000, constitue l’une des plus importantes qui subsiste dans le monde. Ces mammifères se nourrissent presque exclusivement de sea grass, les herbes de mer. Jusqu’à 50 kg par jour.
Une vingtaine de dauphins ont été recensés. Nicky, très paresseuse adore venir se faire nourrir le matin pour le plaisir des touristes et se faire admirer. Trop même. Ce sont en effet les mères qui apprennent à chasser à leurs petits et elle ne joue pas son rôle.
Les tortues remontent à la surface toutes les 7 minutes pour respirer. Les dugongs eux toutes les heures.
Ces poissons se meuvent dans la mer un peu à la façon des dauphins mais avec beaucoup moins d’agilité et de grâce. Très vite, de loin, on les repère. ( Photos Frédéric Rousset)
A l’étranger, on nous rebat les oreilles avec la pollution de la Grande Barrière de Corail, très prisée, au nord est du pays. On a du mal à imaginer pareil phénomène dans ces lieux idylliques tant leur aménagement reste contenu à l’essentiel, pour les faire découvrir certes mais dans le total respect de la nature et de la recherche.