Après Hong Kong, premiers pas sur le sol australien avec Sydney. Photos : Frédéric Rousset
Sa baie, son pont, son opéra marquent son identité. L’Opéra livré en 1973 et conçu par l’architecte danois Jorn Utzon est toujours d’une incroyable modernité. Et quand on regarde la Fondation Louis Vuitton à Paris, on se dit que Franck Gehry a puisé là son inspiration. Mais l’Opéra de Sydney a été construit pour être vu et on le voit de partout.
L’Opéra est supporté par 580 piliers de béton dont certains s’enfoncent jusqu’à 25 mètres au-dessous du niveau de la mer.
Il s’organise en deux séries de trois grands « coquillages » qui se recouvrent partiellement les uns les autres. La toiture se compose de 1 056 006 tuiles de céramique blanche, inspirées de bols repérés par Utzon au Japon. Certains y verront des voiles plus que des coquillages ! Le débat reste ouvert ! Sa construction coûtera 14 fois plus que prévu ! 102 millions de dollars australiens au lieu des 7 du départ !
Le Harbour bridge lui n’a qu’une seule arche. On l’emprunte à pied et on peut en escalader certaines parties sous surveillance. Un plaque commémorative rappelle que 16 ouvriers y laissèrent leur vie pour sa construction. Pour mémoire, celle de la Tour Eiffel ne fit aucun mort.
A l’heure du déjeuner, les habitants de Sydney désertent leur bureau pour faire de l’exercice à haute dose, y compris sous le soleil : jogging, corde à sauter, escaliers montés et descendus plusieurs fois d’affilée . On les regarde avec étonnement. Ils arriveront à travailler après cela ? Bravo !
D’autres emprunteront des limousines. Ici elles ont des remorques ! Le coffre il est vrai n’est pas à la hauteur !